En finir avec l’élevage intensif

En France, l’élevage intensif fournit la grande majorité de la viande consommée.



Ainsi, 98% des porcs sont élevés dans des bâtiments fermés sans aucun accès à l’extérieur. De même, plus de 82% des poulets de chair sont enfermés par milliers dans des hangars n’offrant pas d’accès à l’extérieur et entassés jusqu’à 22 individus par m².

97% des dindes sont élevées en bâtiment fermés, 62% des chèvres également.
Un peu plus de 62% des poules pondeuses (environ 51% en cages + 12% au sol en bâtiment)



Les conditions de vie des animaux qui vivent dans ces exploitations industrielles sont catastrophiques. Promiscuité extrême, ennui, blessures non soignées, agressivité, espace trop petit pour étendre ses ailes ou se déplacer sans bousculer ses congénères…



L’élevage industriel, en plus de ne pas répondre aux besoins naturels élémentaires des animaux, a un énorme impact environnemental.

Face à l’urgence climatique, la France ne peut plus continuer dans cette voie et doit soutenir les éleveurs qui décident de se convertir à l’élevage biologique ou en plein air.



La proposition de loi que nous voulons soumettre au référendum inclut donc un moratoire immédiat sur l’élevage intensif : tout nouveau projet d’exploitation devra impérativement garantir aux animaux la possibilité d’un accès quotidien au plein air.



Le texte pose également le principe d’une interdiction de l’élevage en bâtiment fermé sans accès à l’extérieur en 2040. Ce délai de 20 ans permet aux éleveurs déjà en activité de réaliser les aménagements nécessaires, avec l’aide des collectivités.



88% des Français sont opposés à l’élevage intensif et 87% d’entre eux sont défavorables aux méthodes de production ne laissant aucun accès extérieur aux animaux (sondage YouGov 2019).