Interdiction de l’expérimentation animale si des alternatives existent

L'expérimentation animale en France concerne près de 2 millions d'animaux.



Ce chiffre passe à 4 millions si l’on ajoute les animaux transgéniques qui ne sont pas comptabilisés comme le font les autres pays. En Europe, la France se classe en première position pour le nombre de chiens et de primates expérimentés.



Le plus grand élevage français de chiens pour les laboratoires a décidé de s’agrandir, passant de 500 à 3600 reproducteurs. La France, c'est 429 000 animaux qui subissent des expériences à douleurs sévères. C'est aussi 3708 projets de recherche avec animaux soumis aux comités d’éthiques en 2017. Aucun n’a été refusé.



Tout ceci avec l’aval de l’État alors que l’Union Européenne exige que l’on réduise le recours aux animaux dans la recherche. Il y a moins de 20% de visites inopinées dans les laboratoires français quand la moyenne en Europe est de 40%.



Enfin, l'expérimentation en France, c'est 0 € versé à l’organisme promouvant les méthodes substitutives quand le Royaume-Uni a investi 65 millions de livres sur les quinze dernières années.



Pour toutes ces raisons, il est impératif d'obliger la France à utiliser les méthodes substitutives lorsqu'elles existent. 90% des Français sont favorables à l’interdiction de l'expérimentation animale si des alternatives sont possibles (sondage IFOP 2018).